AZA - Alianza Zuliana de Abogados

Andry Jons @andryjons -Coucher de soleil dans la ville, Maracaibo, État de Zulia

L’exercice unilatéral de l’autorité parentale et le placement familial dans la loi organique de protection de l’enfance et de l’adolescence (partie I)

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Parmi les aspects les plus importants de la Loi Organique pour la Protection des Garçons, des Filles et des Adolescents (LOPNNA), il y a le soi-disant Système de Protection Intégrale pour la Protection Intégrale des Garçons, des Filles et des Adolescents, qui vise à protéger les droits de l’homme et le meilleur intérêt des sujets juridiques de la structure réglementaire susmentionnée.

En ce sens, dans notre pays, en raison du flux migratoire connu ces dernières années, entre autres réalités sociales subies, il y a l’hyposuffisance de nombreux enfants et adolescents par rapport auxquels leur situation en tant que secteur de la population est à risque. a été amplifiée par des violations ou des menaces de griefs ou des atteintes à leurs droits humains et à leur intérêt supérieur.

En raison de ce qui précède, l’importance des institutions familiales prévues dans la loi organique pour la protection des enfants et des adolescents s’est actuellement accrue, parmi lesquelles se distinguent l’autorité parentale et la responsabilité parentale, étant donné le cas de nombreux parents qui ont émigré vers d’autres pays. en quête de meilleures conditions de vie et en quête de soutien pour ceux qui restent et qui se sont retrouvés dans la nécessité de laisser leurs enfants aux soins d’un seul des parents, de leurs grands-parents, de leurs proches et même de personnes avec lesquelles il n’y a aucun lien de parenté, ce qui, insiste-t-on, a conduit à une exacerbation de la situation de vulnérabilité des enfants et des adolescents et aux risques de atteinte à leurs droits humains et à leur intérêt supérieur.

En raison de ce qui précède, il a été jugé d’un grand intérêt d’apporter, sous forme de commentaires, une contribution sur deux protections juridictionnelles qui font actuellement partie de l’activité médico-légale quotidienne des organismes juridictionnels de protection, comme les demandes d’exercice unilatéral de l’autorité parentale. … et le placement familial, ce dernier en tant qu’institution qui garantit la responsabilité de l’éducation et de la représentation des enfants et des adolescents par des personnes autres que leurs parents.

  • Autorité parentale.

La définition de l’autorité parentale est précisée par le législateur à l’article 347 de la LOPNNA, qui prévoit. « L’autorité paternelle s’entend comme l’ensemble des devoirs et des droits du père et de la mère à l’égard des fils et des filles n’ayant pas atteint la majorité, qui a pour objectif le soin, le développement et l’éducation intégrale des fils et des filles. »

Selon l’élément réglementaire susmentionné, il convient de noter que l’autorité parentale comprend un ensemble de devoirs et de droits du père et de la mère, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un droit-devoir tel que défini ce type de structures réglementaires, qui englobe les devoirs de « …soins, développement et éducation intégrale… » ​​dans le domaine des contenus essentiels ou des biens juridiques protégés liés aux droits de l’homme et fondamentaux, à la sauvegarde des droits patrimoniaux subjectifs et des attributs de l’intérêt supérieur des fils et des filles qui n’ont pas atteint la majorité qui, dans le cas vénézuélien, conformément à l’article 18 du Code civil, est atteinte à 18 ans. De même, ladite institution familiale implique le droit pour chaque parent d’exercer ces devoirs à l’égard de ses fils et filles mineurs, sans plus de restrictions que celles établies par la loi elle-même.

En ce qui concerne le principe du meilleur intérêt reconnu à l’article 8 de la LOPNNA, il s’agit tout d’abord d’un principe interprétatif de l’application des structures réglementaires de ladite loi, tant au niveau administratif que juridictionnel, qui doit servir de paradigme ou épistémè herméneutique pour les organes administratifs auxquels le texte réglementaire fait référence, comme pour les juges. En outre, le principe d’examen fonctionne comme une garantie de l’effectivité des droits de l’homme reconnus dans la Constitution et dans la loi en faveur des enfants et des adolescents.

Poursuivant dans l’ordre des idées faisant référence à l’autorité parentale, l’article 348 eiusdem aborde son contenu, qui «…comprend la responsabilité de parentalité, de représentation et d’administration des biens des fils et filles qui y sont soumis.»; Comme indiqué, sa portée est large et couvre à la fois les droits humains fondamentaux et les droits subjectifs de nature strictement patrimoniale qui concernent les enfants et les adolescents.

En ce qui concerne la propriété et l’exercice de l’autorité parentale, l’article 349 eiusdem prévoit ce qui suit. « Le pouvoir paternel sur les fils et les filles communs nés du mariage et des unions de fait stables établies par la loi correspond au père et à la mère, et il s’exerce conjointement, fondamentalement dans l’intérêt et le bénéfice des fils et des filles.

Il est important de s’arrêter brièvement dans l’analyse de la norme susmentionnée, car elle permettrait de mieux illustrer le sujet abordé. En principe, l’exercice de cette structure de devoirs et de droits qui composent l’autorité parentale s’exerce conjointement lorsqu’il s’agit de fils et de filles nés dans le cadre d’un mariage ou d’une union de fait stable, ici la structure contingente de la règle juridique est constituée par le fait que les fils et les filles sont nées au sein d’un mariage ou d’unions de fait qui répondent à une idée de stabilité ; Par conséquent, compte tenu de cette hypothèse de fait, ladite institution doit être exercée conjointement par les parents, à moins qu’il n’y ait une restriction ou une privation du droit-devoir susmentionné pour les raisons prescrites à l’article 352 de la loi organique pour la protection de l’enfance. Adolescents, à savoir :

« Le père, la mère ou les deux peuvent être privés de l’autorité parentale sur leurs enfants lorsque :

  1. Ils les maltraitent physiquement, mentalement ou moralement ;
  2. Ils les exposent à toute situation de risque ou de menace pour les droits fondamentaux de l’enfant ;
  3. Ils ne respectent pas les devoirs inhérents à l’autorité parentale ;
  4. Ils tentent de les corrompre ou de les prostituer ou de participer à leur corruption ou à leur prostitution ;
  5. Les abuser sexuellement ou les exposer à l’exploitation sexuelle ;
  6. Sont dépendants de substances alcooliques, narcotiques ou psychotropes ou d’autres formes graves de toxicomanie qui pourraient ompromettre la santé, la sécurité ou la moralité de leurs enfants, même lorsque ces actes n’entraînent pas de sanctions pénales pour l’auteur.
  7. Sont reconnus coupables d’actes punissables commis contre l’enfant ;
  8. Être déclaré interdit,
  9. Ils refusent de leur prêter de la nourriture ;
  10. Inciter, faciliter ou permettre à l’enfant de commettre des actes qui menacent son intégrité physique, mentale ou morale.

Le juge appréciera la gravité, la répétition, le caractère arbitraire et habituel des faits.

À son tour, l’article 353 eiusdem précise.

“La privación de la patria potestad debe ser declarada por el juez a solicitud de parte interesada. Se considera parte interesada para interponer la correspondiente acción: el otro padre respecto al cual la filiación esté legalmente establecida, aun cuando no ejerza la patria potestad y el Ministerio Público, actuando de oficio o a solicitud del hijo a partir de los doce años, de los ascendientes y demás parientes del hijo dentro del cuarto grado en cualquier línea, de la persona que ejerza la guarda, y el Consejo de Protección. En todos los casos, la decisión judicial debe estar fundada en la prueba de una o más de las causales previstas en el artículo anterior.

Comme on peut le déduire, les hypothèses contenues dans l’article précédent sont liées à la protection des droits de l’homme et à l’intérêt supérieur de l’enfant, soit parce qu’ils sont inconnus, menacés, soit parce que les parents sont empêchés de garantir l’effectivité de ces droits. ou essentiels et les attributs intrinsèques à cet intérêt supérieur auquel la norme fait référence (Art. 8° LOPNNA).

Cependant, cette norme contient ce que Cossio appelle une « circonstance non mentionnée », et je fais référence aux cas de fils et de filles nés dans des unions de fait non mariées ou instables, qui font encore partie d’une réalité dans notre société. , la procréation de fils et de filles dans des unions extraconjugales qui ne peuvent être qualifiées d’unions de fait stables conformément à la doctrine jurisprudentielle de la Chambre Constitutionnelle de la Cour Suprême de Justice. (Voir arrêt du 15 juillet, n° 1 682/2005).

Sans aucun doute, dans ce cas, sans préjudice des devoirs et droits inhérents à l’autorité parentale qui correspondent à tout père ou mère, l’exercice de l’autorité parentale peut s’exercer non pas conjointement mais individuellement en faveur de l’un des parents.

Maintenant, après une brève analyse des éléments réglementaires évoqués, incontournables pour aborder la connaissance de l’autorité parentale comme une institution qui protège les droits et garanties des enfants et des adolescents, également comme un droit des parents ; Il est important de revenir sur ce qui a été exprimé précédemment concernant sa privation aux termes de l’article 352 ibidem, notamment en ce qui concerne son aspect adjectif ou procédural. En ce sens, la déchéance de l’autorité parentale n’est possible que par une résolution judiciaire émise par l’organe judiciaire de protection de l’enfance et de l’adolescence compétent, c’est-à-dire celui correspondant au domicile du mineur, à travers une relation juridique procédurale. dans lequel tous les droits et garanties ont été respectés (articles 26 et 49 du C.R.B.V.), et suivant la procédure prévue aux articles 456 et suivants de la LOPNNA.

D’autre part, et nous entrons ici dans l’une des questions centrales de cet article, à savoir celle correspondant à la demande d’exercice unilatéral de l’autorité parentale, qui est une exigence ou une protection juridictionnelle devenue très fréquente devant les organes. pour la protection des enfants et des adolescents, comme indiqué dans l’introduction, en raison du flux migratoire qu’a connu le pays ces dernières années.

En este orden de ideas, el Código Civil en sus artículos 262 y 420 prevén:

« Article 262.- En cas de décès du père ou de la mère qui exerce l’autorité parentale, si l’un d’eux est soumis à la tutelle d’interdiction, s’il a été déclaré absent, s’il n’est pas présent ou lorsque pour une raison quelconque il est se trouvant empêché de s’y conformer,l’autre parent assumera ou continuera d’exercer seul l’autorité parentale ; mais s’il en a été privé par condamnation ou décision judiciaire, il ne pourra le faire qu’après avoir été autorisé ou réhabilité par le même tribunal.

« Article 420.- Dès l’apparition de la présomption d’absence de l’un des parents, l’autre exercera l’autorité parentale, et si celui-ci est décédé, ou ne peut l’exercer, la tutelle sera ouverte. ».

Comme on peut le constater, la structure contingente de l’exercice unilatéral de l’autorité parentale se limite aux hypothèses suivantes :

  • Lorsque, en raison de la séparation des parents due à l’immigration de l’un d’eux, d’un commun accord, y compris au moyen d’une procuration délivrée à l’étranger, dûment apostillée et traduite en langue espagnole, ils demandent au Tribunal de protection des enfants et des adolescents que l’autorité parentale soit exercée, temporairement ou provisoirement, non pas conjointement comme le prévoit la loi, mais par un seul des parents chargé de la responsabilité parentale, afin de promouvoir plus efficacement les droits fondamentaux des fils et des filles et leur intérêt supérieur. . Dans ce cas, l’approbation du tribunal pour la démarche susmentionnée est demandée et l’organe judiciaire est habilité à ratifier ladite demande du parent qui se trouve à l’étranger au moyen de la télématique, dans le cadre d’une audience ou qui, pour toute autre raison. est d’une manière ou d’une autre limité dans sa capacité à respecter pleinement la protection des droits de l’homme et de cet intérêt supérieur, sans préjudice de l’accomplissement de ses responsabilités de père, v. gr, liés à la pension alimentaire, entre autres, qui en aucun cas n’est réitéré, compte tenu de l’intérêt supérieur des enfants et des adolescents, ils ne doivent pas être affectés par l’approbation ou la déclaration de l’exercice unilatéral susmentionné.

 

  • Lorsque l’absence de l’un des parents est de nature indéterminée dans le temps ou que l’on ignore où il se trouve. Dans ce cas, le père ou la mère demandeur soumet le document respectif au tribunal de protection où est domicilié l’enfant ou l’adolescent, et suite à la procédure établie dans les articles 511 et suivants de la LOPNNA, de la juridiction gracieuse ou volontaire, une résolution judiciaire surgit. qui déclare l’exercice unilatéral en faveur du demandeur.

Enfin, et pour être plus complet, il est recommandé au lecteur intéressé par ce sujet de consulter deux arrêts pertinents de la Cour suprême de justice (T.S.J.), considérés comme faisant partie de la doctrine jurisprudentielle qui est parvenue à clarifier de manière plus adéquate l’institution. jusqu’à présent commenté.

CHAMBRE CONSTITUTIONNELLE (TSJ), 30 AVRIL 2014, ENVOYÉ. N° 284/2014 :

http://historico.tsj.gob.ve/decisiones/scon/abril/163496-284-30414-2014-13-0332.HTML

CHAMBRE D’APPEL SOCIAL (TSJ), 17 MAI 2014, ENVOYÉ. N° 410/2018 :

http://historico.tsj.gob.ve/decisiones/scs/mayo/211407-0410-17518-2018-17-309.HTML

José G Nava G

Avocat diplômé de l’Université de Zulia (1983). Master en Droit Commercial (2007-URBE). Master en droit procédural civil (2009-LUZ). Spécialiste en droit administratif (UCAB-2009). Spécialiste en droit procédural civil (UCV). DEA (suffisance des enquêtes). Fondements du droit politique, mention : Droit constitutionnel et droits de l’homme. (2009- Accord LUZ – ​​Université Nationale d’Etudes à Distance UNED-Espagne). Doctorat en Sciences Juridiques (2012-LUZ). Postdoctoral en Droits de l’Homme (2013-LUZ). Diplôme d’études avancées de droit administratif (2005-Université Arturo Michelena). Juge principal civil, commercial, routier et maritime du district judiciaire de l’État de Zulia, retraité depuis 2018. Professeur de premier cycle et de troisième cycle. Membre de l’Institut latino-américain de droit procédural. Directeur des Affaires Civiles, Commerciales et Agraires du Bureau Juridique de l’Alianza Zuliana de Abogados (AZA).

Las opiniones expresadas en este artículo son responsabilidad exclusiva del autor y no representan necesariamente la posición oficial del Escritorio Jurídico Alianza Zuliana de Abogados (AZA) ni del equipo editorial del Blog « Derecho y Negocios« 

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